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10juin2023

75 ans de Nakba - « Nous avons tout laissé derrière nous »

75 ans de Nakba : Entre 750 000 et un million de Palestiniens ont été déportés de force par les milices sionistes en 1947-1949 et n’ont plus jamais pu rentrer chez eux.

Yasmin Abusayma, 15 mai 2023


Des centaines de villes et de villages ont été détruits, des milliers de personnes ont été tuées, dont un grand nombre lors de massacres qui ont terrorisé la population autochtone de la Palestine.

Soixante-quinze ans plus tard, nombreux sont ceux de cette première génération qui sont décédés entre-temps. Mais certains sont toujours en vie pour nous donner leurs récits de la nakba – le mot arabe pour « catastrophe ».

Fatima Abu Dayya, 82 ans, avait sept ans quand sa famille a été forcée de s’enfuir de son village de Yibna, pris par les sionistes en 1948. Yibna est situé à 15 kilomètres au sud-ouest de Ramla.

    « Mon père a pris la clef de notre maison ainsi que quelques vêtements, après quoi nous avons voyagé dans une charrette tirée par un âne. Nous sommes d’abord allés à Ashdod »,

... explique-t-elle à The Electronic Intifada. Elle se souvient encore de la route, « trop longue et toute couverte de sable épais ».

Mais Ashdod n’offrait aucune sécurité.

    « Ashdod et les zones voisines étaient elles aussi soumises à des attaques aériennes, si bien que nous avons été forcés de partir et de nous rendre à Gaza. »

Finalement, la famille s’était arrêtée dans la zone de Beit Lahia, à Gaza, où Fatima allait grandir dans un camp de réfugiés.

    « Quand je pense au mot ‘nakba’, mon cœur saigne. Rien n’est plus pénible que d’être déporté et séparé de vos propres souvenirs et de votre existence. »

Yibna était renommé pour ses citronniers, ses oliviers et ses palmiers, ainsi que pour la fraîcheur de ses printemps, et Fatima aidait son père, qui était fermier.

    « Le parfum de nos terres me manque. Après notre départ, mon père n’a plus jamais cessé d’aspirer à retourner à ses récoltes d’oranges et de raisins. Il n’a jamais perdu l’espoir de rentrer un jour. »

Elle se souvient très bien de la façon dont les gens fuyaient les milices sionistes qui avançaient : Certains s’encouraient pieds nus après avoir tout abandonné derrière eux afin d’échapper aux bombardements.

En dépit des événements tragiques auxquels avait assisté la famille de Fatima, ses membres étaient sûrs que leur déportation ne serait que temporaire.

Fatima a 10 petits-enfants. Elle est bien décidée à retourner à Yibna.

    « Chaque matin, je raconte à mes petits-enfants des histoires sur mon enfance à Yibna et je leur enseigne cette histoire. Je leur dis à quel point nous vivions des jours heureux à l’époque.

Israël n’a pas fait que prendre la terre, dit-elle.

    « Israël a volé notre histoire et nos souvenirs. Il est de mon devoir d’enseigner à mes petits-enfants que la Palestine est notre terre, pas la leur. »

Le poète

Hassan al-Deryawi, 83 ans, est originaire de Haïfa. Après que les membres de sa famille ont été chassés, ils se sont eux aussi établis à Beit Lahia.

Hassan, un prof d’arabe retraité, avait 8 ans quand il a été forcé de quitter Haïfa.

    « Pour commencer, les milices sionistes ont occupé la région du mont Carmel. Puis elles se sont mises à tout bombarder. »

Hassan et sa famille s’étaient enfuis avec le peu de biens qu’ils avaient pu emporter.

    « Mon père avait préparé un petit sac où nous avions mis quelques affaires élémentaires, en croyant que nous allions retourner au bout de quelques jours. J’avais pris mon cartable et mon ballon, si je me souviens bien. Nous avions laissé tout le reste derrière, notre terre, notre maison, notre argent et nos rêves. Nous nous étions même laissés sur place, en nous cramponnant à l’espoir d’y retourner un jour. »

Son père travaillait au port de Haïfa, un centre de transport et de commerce, à l’époque. Les sionistes voulaient s’emparer prioritairement du port de Haïfa en raison de l’emplacement stratégique de la ville en tant que porte d’accès à la région méditerranéenne, raconte Hassan, qui est un mordu d’histoire.

    « Tout au long de son histoire, Haïfa a eu une présence commerciale et militaire significative. Cela l’a exposée à des ambitions coloniales »,

... explique-t-il à The Electronic Intifada.

Hassan avait terminé sa première année à l’École islamique al-Widad, de Haïfa.

    « La situation la plus horrible à laquelle j’ai assisté, ce fut la démolition de mon école. Je me rappelle encore quand les sionistes l’ont bombardée avec leur artillerie. »

Les derniers jours à Haïfa avaient été chargés, se rappelle-t-il. Quand les combats et les bombardements s’étaient intensifiés, les enfants s’étaient souvent mis à l’abri sous leurs sièges.

    « Chaque jour, je parcourais une longue distance avec mes sœurs pour aller à l’école. Nous devions nous garder des balles et courir d’une rue à l’autre, jusqu’au moment où nous arrivions à l’école. »

Avant qu’Israël eût coupé Gaza du reste du monde, Hassan emmenait parfois ses étudiants en excursion en Palestine, dans les années 1980.

    « Un jour, nous visitions Haïfa et j’avais montré à mes étudiants où se trouvait ma maison et où je jouais au football et dansais le debke avec mes amis. Je souhaiterais tellement pouvoir revoir ces endroits. »

Parfois, Hassan écrit de la poésie sur Haïfa et il évoque toujours la ville à l’adresse de ses petits-enfants.

    « Si quelqu’un me donnait le don d’invisibilité, je me déguiserais et me rendrais à Haïfa. Je contemplerais chaque pouce de sa terre, de ses rues et de son port. Il y a une profonde blessure à l’intérieur de chacun d’entre nous et cette blessure ne guérira jamais, sauf si nous retournons. »

Le survivant


Suleiman Hamdan, 81 ans, avait six ans en 1948. Il avait grandi en compagnie de ses cinq frères et quatre sœurs.

La mère de Suleiman, déjà veuve à l’époque, avait été forcée de s’enfuir de leur village de Maghar, ce qui signifiait laisser derrière eux leur maison, leurs biens et même Suleiman en personne, au cours de ce pénible voyage.

La mère de Suleiman souffrait d’une maladie respiratoire et, tout en marchant, elle avait besoin de soins constants. Suite à une attaque d’une milice sioniste contre Maghar, en 1948, elle avait été forcée de s’en aller et de gagner Majdal, dans la région de Tibériade.

    « Il était malaisé pour ma mère de gérer seule le long trajet vers Majdal. Elle avait 10 enfants et elle avait oublié de m’emmener. Heureusement, un des voisins m’avait pris avec lui et m’avait renvoyé à ma mère. »

Mais, bientôt, Majdal avait subi des attaques aussi et la famille avait dû fuir à nouveau. Elle était partie vers le sud et ne s’était pas arrêtée avant d’avoir atteint Rafah, dans le sud de Gaza.

Aujourd’hui, Suleiman vit dans le camp de réfugiés de Maghazi.

Pendant de nombreuses années, Suleiman a travaillé comme ouvrier en Israël. Parfois, il allait travailler du côté de Yazur, un village proche de Maghar.

En ces lieux, d’amers souvenirs de son passé le hantent. Il ne s’est jamais rendu dans son propre village, toutefois.

Il se rappelle très bien ce qui est arrivé à son frère et à de nombreux autres à Maghar.

Une unité de l’armée britannique était stationnée près du village, rappelle-t-il. Avant que les troupes britanniques ne lèvent le camp, dit-il à The Electronic Intifada, elles avaient invité la population locale à en reprendre possession.

C’était une embuscade. Les Britanniques, qui avaient dirigé la Palestine entre les années 1920 et les années 1940, avaient donné des armes et des fusils à un groupe de sionistes qui se cachaient dans le camp. Quand les villageois étaient arrivés, ils s’étaient fait tirer dessus.

Plus de 25 hommes jeunes avaient été tués, d’après les souvenirs de Suleiman. Son frère Mahmoud fait partie de ces jeunes, mais il avait survécu.

C’est après ce massacre que la population de Maghar s’était enfuie.

Le père de Suleiman avait été le chef du village. Il possédait plus de cinq hectares d’orangers et un puits d’eau qui avait été donné en cadeau à son grand-père parce qu’il avait servi dans l’armée ottomane dans les années 1880.

    « Nous n’étions pas en mesure de prendre avec nous la moindre de nos possessions »,

... dit Suleiman.

    « Malgré nos espoirs de retour dans nos terres après la guerre, tous ceux qui avaient été déportés furent incapable de le faire. Nos propriétés furent perdues. C’est le puits d’eau qui avait manqué le plus à mon père. »

Ne renoncez jamais à vos traditions et à votre histoire. C’est ce qu’enseigne Suleiman aux jeunes aujourd’hui.

    « Vous devriez toujours vous accrocher à vos origines »,

dit-il.

    « Elles constituent votre passé ; elles forgent votre avenir. »

16 mai 2023 - Charleroi Pour la Palestine

18avr.2023

Devant le terrible poids de l’Histoire, le refus de L’oubli

Le soulèvement du ghetto de Varsovie, 19 avril 1943


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des survivants (4 PODCASTS)
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Ce qui reste aujourd’hui du ghetto : le mur du souvenir contre l’oubli...
Ce qui reste aujourd’hui du ghetto : le mur du souvenir contre l’oubli...

16avr.2023

LA JOURNÉE DU PRISONNIER PALESTINIEN par Ziad MEDOUKH

LIBERTÉ POUR TOUS LES PRISONNIERS PALESTINIENS


Dans un contexte très particulier marqué par la poursuite des attaques sanglantes de l'occupation israélienne contre le peuple palestinien dans l'ensemble des territoires palestiniens, des attaques qui ont fait une centaine de morts dont des enfants et des femmes — depuis le début de l'année 2023, et la multiplication des violations systématiques du droit du peuple palestinien par les soldats et les colons israéliens, les Palestiniens partout dans le monde commémorent la Journée internationale du prisonnier palestinien.

Une commémoration très forte avec des manifestations et rassemblements dans les villes palestiniennes, devant les sièges des organisations internationales dans les Territoires palestiniens    et des actions de solidarité avec les prisonniers palestiniens dans de nombreux pays.
Pour cette année 2023, et à l’occasion de la Journée du Prisonnier Palestinien, célébrée le 17 avril de chaque année, le peuple palestinien, et avec lui, les solidaires de bonne volonté, rendent un grand hommage à tous les prisonniers palestiniens en souffrance permanente derrière les barreaux israéliens.

Tous les Palestiniens où qu'ils soient, pensent à ces détenus qui continuent à vivre une situation alarmante et préoccupante, avec la torture, la violence physique et psychologique, les lois racistes, la négligence médicale et les conditions carcérales inhumaines dans les prisons israéliennes.
Dans ces prisons, leur situation se dégrade jour après jour, et les autorités israéliennes aggravent encore leurs souffrances par des mesures illégales et des provocations permanentes. Une mort lente attend les 4 850 prisonniers qui vivent la surpopulation carcérale.
Surtout que parmi ces prisonniers, des personnes fragiles comme les enfants, les femmes, les personnes âgées, les malades et les blessés. Sans oublier le surpeuplement, l'insalubrité, la mauvaise nutrition, et l'isolement individuel, comme le cas du prisonnier Ahmed Manasra, dont l'occupant continue de le détenir et de l'isoler malgré un état de santé et psychologique grave. Nous mentionnons également ici les plus anciens détenus isolés dans les prisons d'occupation, le prisonnier Muhammad Khalil, qui fait face à l'isolement cellulaire depuis plus de 15 ans !
Jour après jour, les prisonniers palestiniens s'exposent à une négligence médicale délibérée, ils reçoivent leur traitement médical avec beaucoup de retard, beaucoup de détenus très malades et très âgés sont sur la voie de mourir dans des prisons surpeuplées.
Il faut rappeler ici qu'en 2022, quatre prisonniers palestiniens sont morts en captivité, dont trois à la suite d'une négligence médicale délibérée.

Voilà comment cet état d'apartheid traite les malades palestiniens dans des geôles insupportables. Une mort lente et cruelle. Le gouvernement israélien d'extrême droite a voté début 2023 des lois contre les prisonniers palestiniens : parmi elles figure la promulgation de lois et de législations racistes affectant le sort des prisonniers et de leurs familles, dont la plus importante était le projet de loi sur l'exécution des prisonniers qui ont mené des opérations de résistance contre l'occupation, en plus de la loi sur la révocation de la citoyenneté et de la résidence des prisonniers originaires de Jérusalem et des Territoires occupés en 1948.
D'autant plus, que, et comme une punition collective,— pour mettre la pression sur ces prisonniers et sur leurs familles, l'administration pénitentiaire israélienne annule souvent les visites des familles et des avocats, ainsi que les appels vidéos.

Même le Comité international de la Croix-Rouge-CICR, unique structure autorisée à communiquer directement avec les prisonniers palestiniens et à leur rendre visite, trouve des difficultés pour faire entrer les produits alimentaires et les produits d'hygiène et d'assainissement dans la cantine des prisons.
Un autre aspect dramatique : les forces de l'occupation israélienne continuent à arrêter des Palestiniens en Cisjordanie occupée et à Jérusalem. Parmi eux des enfants. Et cela malgré l'appel de l'ONG "Défense for Children International" afin que les autorités israéliennes prennent des mesures immédiates pour libérer tous les enfants palestiniens détenus dans les prisons et les centres de détention israéliens, et de préserver leur vie en accord avec le droit international.

Toutes ces arrestations arbitraires augmentent le nombre de prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes. Plusieurs milliers se retrouvent dans de petites cellules, sans accès à des sanitaires dignes et privés.

Oui, presque cinq mille palestiniens toujours détenus dans les différentes prisons israéliennes. Selon les derniers chiffres du Club du prisonnier palestinien — Al-Asir Club — début avril 2023, il y aurait actuellement 4 850 détenus, et, parmi eux, 31 femmes, 160 enfants de moins de 18 ans, 4 députés, 32 journalistes, 627 prisonniers malades dont 42 très gravement, 141 prisonniers âgés de plus de 60 ans, 554 prisonniers qui sont condamnés à perpétuité une ou plusieurs fois, comme le détenu Abdallah Barghouti, condamné à 67 reprises (!), plus de 400 prisonniers qui sont en prison depuis plus de 20 ans, et 23 détenus sont arrêtés avant les accords d'Oslo en 1994. Parmi eux, deux sont en prison depuis 30 ans, dont le plus ancien prisonnier palestinien, Mohamed Touss, en prison depuis 38 ans, considéré comme le doyen des prisonniers palestiniens actuellement.
Et les Autorités israéliennes détiennent toujours les corps de 12 prisonniers palestiniens morts dans les prisons israéliennes entre 2018 et 2023, refusant de les rendre à leurs familles.

Depuis le début de cette année et jusqu'à la deuxième semaine d'avril 2023, l'occupant a arrêté plus de 2 320 palestiniens en Cisjordanie. Dont 340 enfants et 39 femmes.
En 2022, il y a eu 8 600 arrestations, dont près de 1 300 mineurs. 1 600 ordres de détention administrative ont été prononcés. Les arrestations visent plus particulièrement les militants, les défenseurs des droits humains, les étudiants, et les journalistes.
Trente femmes courageuses et déterminées sont toujours prisonnières, parmi elles, 15 mères de familles, 5 en détention administrative illégale, 9 blessées et 3 journalistes.
Le Club du Prisonnier Palestinien a confirmé que l'occupation a arrêté plus de 9 500 enfants palestiniens entre 2015 et fin mars 2023.


Mais l'espoir reste intact pour libérer tous nos prisonniers, nos héros et nos résistants.
Par milliers, les Palestiniens, résistants, activistes, députés, hommes politiques, militants, engagés, combattants ou simples civils, hommes, femmes ou enfants croupissent dans les prisons israéliennes, en toute illégalité au regard du droit international.
Nos prisonniers avec leur résistance remarquable continuent de donner une leçon de courage et de détermination, pas seulement aux forces de l’occupation israélienne, mais au monde entier. Ils sont un exemple de patience et de persévérance, de volonté et d’attachement à la justice.
Ils sont nos héros, ils sont notre dignité, ils sont notre espoir ! Ils sont libres malgré l'isolement. Eux, les militants d'un idéal. Ils sont les prisonniers de la liberté !
Malgré la cruauté de l'occupant, le silence complice de cette communauté internationale officielle, l'absence de pression de la part des organisations des droits humains, et le silence des médias qui occultent leur souffrance, le combat de nos prisonniers continuera jusqu’à la liberté, et pour la justice.
Nos prisonniers défient l’occupation ! Ils résistent, existent et persistent !Ils se révoltent et organisent des grèves de la faim, et des actions de protestation.
La grève de la faim est bien souvent leur seul recours. Ainsi, Adna Khader poursuit sa grève de la faim depuis 72 jours.

L’arrestation, la détention et le jugement de nos 4 850 prisonniers retenus jusqu'à  présent dans 20 prisons israéliennes sont illégitimes, car ils sont les prisonniers de la liberté, ce sont les prisonniers de la dignité.
Parmi ces prisonniers, 700 souffrent de maladies graves, leur vie est en danger, à cause de la négligence médicale des autorités israéliennes qui veulent faire pression sur eux pour qu'ils cessent leur combat. Selon le Comité des prisonniers palestiniens, 46 détenus souffrent d'une maladie grave comme le cancer, la paralysie, l'immunité très faible, des difficultés respiratoires, un accident vasculaire et cérébral, une infection du sang, de l'hypertension, du diabète, de troubles des fonctions cardiaques, d'épilepsie, de leucémie, d'une tumeur cérébrale, de maladies nerveuses, et d'autres maladies chroniques graves, à l'image du prisonnier Walid Daka, gravement malade, détenu depuis 37 ans !
Car parmi ces prisonniers, des dizaines sont enfermés dans les prisons israéliennes depuis des décennies. Leur seul crime a été d’avoir résisté face à l’occupation illégale. Car parmi ces prisonniers, plus de 849 personnes sont sous détention administrative illégale sans jugement ni procès, parmi elles deux femmes et 6 enfants.

En 2023, nos prisonniers vont poursuivre leur mobilisation et leur lutte comme chaque, année afin de faire entendre leur voix, pour améliorer les conditions de leur détention et de mettre la pression sur les Autorités israéliennes. Une action soutenue par toute une population qui considère la cause des prisonniers comme la première cause.
Le combat de nos prisonniers pour la liberté est suivi en Cisjordanie, dans la Bande de Gaza, dans les Territoires de 1948, et aussi en exil par des milliers de Palestiniens qui organisent partout des actions de soutien à ces prisonniers dans leur résistance quotidienne.
Malgré quelques initiatives courageuses et appréciées prises dans certains pays par  des militants de bonne volonté et des associations de la société civile, en solidarité avec les prisonniers palestiniens, via des campagnes, des appels, des pétitions, et des actions, on peut observer le profond silence des médias, des intellectuels, des partis politiques, des organisations des droits humains, et celui des gouvernements d'un monde qui se dit libre et démocrate, mais qui n’arrive pas à bouger et à réagir devant une telle injustice.
Malgré la cruauté de l’occupant et le silence du ”monde libre”, le combat de nos prisonniers continuera jusqu’à la liberté, et pour la justice.

Vive le combat légitime de nos prisonniers pour la liberté et pour la vie. Vive la solidarité internationale avec nos prisonniers palestiniens, et avec notre cause de justice.

En attendant, derrière ces prisonniers et ces héros, tout notre peuple poursuivra le combat, jusqu’à la conquête de ses droits légitimes et la sortie du dernier détenu des prisons et des cachots israéliens.



LES PRISONNIERS PALESTINIENS : UNE LONGUE ET DOULOUREUSE HISTOIRE...
LES PRISONNIERS PALESTINIENS : UNE LONGUE ET DOULOUREUSE HISTOIRE...
12avr.2023

Conférence-Témoignage avec un ancien prisonnier politique palestino-égyptien

Témoignage de Ramy et Céline LEBRUN-SHAATH, du 12 avril 2023

L'ancien prisonnier politique palestino-égyptien Ramy SHAATH vient témoigner en compagnie de sa femme Céline LEBRUN-SHAATH qui s'est battue avec acharnement pour obtenir sa libération.

Organisation : Groupe Jeunes d'Amnesty de Strasbourg.
Lieu : CARDO - Sciences PO Strasbourg.



Ramy SHAATH et sa femme Céline LEBRUN-SHAATH lors de leur passage à Strasbourg le 12 avril 2023 - ©photo casparmand
Ramy SHAATH et sa femme Céline LEBRUN-SHAATH lors de leur passage à Strasbourg le 12 avril 2023 - ©photo casparmand


Situation des Droits Humains dans le monde en 2022


9avr.2023

Pierre STAMBUL (UJFP) sur FRANCE CULTURE

L'intervention de Pierre STAMBUL (UJFP) sur France Culture le 9 avril 2023.

Pierre Stambul (au centre) lors d'un passage à Strasbourg - Photo © La Feuille de chou
Pierre Stambul (au centre) lors d'un passage à Strasbourg - Photo © La Feuille de chou

Écoutez l'interview



1erdéc.2022

POURQUOI nous ne sommes présent NI sur Facebook NI sur Twitter ?

Bien mieux qu'une longue explication, voici une vidéo explicite (sous-titrage en français) :

Il s'agit simplement de combattre et empêcher des dérives inacceptables au sein de nos relations sociales :
Nous pouvons, nous devons collectivement — et chacun de nous, à titre individuel — agir dans le bon sens et dans l'intérêt de tous, pour UN AVENIR SAIN ET APAISÉ DE L'INTERNET, outil de travail, de communication et d'échange devenu indispensable.

Rester silencieux face aux dérives toxiques encouragées par certains réseaux sociaux signifie devenir complice d'un système corrompu.

DIFFUSER CETTE VIDEO RENFORCE UNE INFORMATION IMPORTANTE auprès de personnes souvent ignorantes de pratiques masquées et trompeuses.

Bien solidairement
a. c.

9nov.2022

UNE BELLE SOIRÉE STRASBOURGEOISE AU SNACK MICHEL !

PRÉSENTATION DU RECUEIL B∙A∙L∙B∙U∙T∙I∙E∙M∙E∙N∙T∙S DE PAUL BARBIERI

Présentation au Snack Michel, Strasbourg
Présentation au Snack Michel, Strasbourg

Après une brève introduction de l’éditeur qui a rappelé le basculement depuis début septembre de scribest éditions dans l’économie sociale culturelle & solidaire, le duo formé par l’auteur et — notre ami et fidèle soutien — le psychiatre Georges FEDERMANN est passé à l’action : en offrant aux participants ambiance et rythme au fil de lectures de poèmes et d’intermèdes chantés.
Signalons que bon nombre des poèmes du recueil ont été mis en musique et interprétés par Paul BARBIERI, qui a également proposé des enregistrements sur CD au public.
À noter la présence de lecteurs et lectrices fidèles ainsi que celle du préfacier du recueil, Philippe BRINGEL : la séance des questions-réponses s’est prolongée par de fructueux et chaleureux échanges.

Au final, une soirée qui laissera de belles traces dans les esprits !

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Présentation & vente du recueil sur le site : BALBUTIEMENTS

9sep.2022

Offres de lancement de la rentrée !

VALABLE JUSQU'AU 30 SEPTEMBRE 2022

Prix de lancement, frais d'expédition inclus !

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12juin2022

NOUVELLE PARUTION : BALBUTIEMENTS

PRIX DE LANCEMENT : 10 euros jusqu’au 30 septembre 2022 (frais d’expédition inclus)

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Parution de Balbutiements de Paul Barbieri
Parution de Balbutiements de Paul Barbieri

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1eravr.2022

Nouvelle parution : Du Citron dans le Café

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